Nathalie de Oliveira députée portugaise analyse la crise de régime causée par la démission du premier ministre Antonio Costa

La démission du premier ministre portugais a semble-t-il pris tout le monde de court, y compris dans son propre camp. Mis en cause dans des affaires de trafics d’influence et corruption dans l’attribution de concessions de mines de lithium dans le nord du pays et dans des autorisations exorbitantes de construire un très vaste data center, ainsi qu’une usine d’hydrogène vert dans une zone classée en réserve naturelle à Sines, affaires dans lesquelles sont déjà impliqués son ancien chef de cabinet Victor Escaria, son ancien ministre des infrastructures João Galamba, le maire de Sines, et trois autres prévenus placés en détention.